23.5.05

Solidarité bien ordonnée finit toujours par les autres...

« Un acte nuit à la masse (1945 : création de la sinistre SS); mais la masse est convaincue que cet acte lui est avantageux. Qu'arrive-t-il alors? C'est qu'au lieu de réagir contre cet acte, au lieu de le condamner et par là de le restreindre, le public l'exalte, l'honore, le célèbre et le multiplie (vive la Sécurité sociale, solidaire et redistributive !).

Rien n'est plus fréquent, et en voici la raison:

Un acte ne produit pas seulement sur les masses un effet, mais une série d'effets. Or il arrive souvent que le premier effet est un bien local, parfaitement visible ("prestations sociales", assistanat, etc.), tandis que les effets ultérieurs font filtrer insensiblement dans le corps social un mal difficile à discerner ou à rattacher à sa cause (chômage, délocalisations, perte de compétitivité).

Quand la raison publique égarée honore ce qui est méprisable, méprise ce qui est honorable, punit la vertu et récompense le vice, encourage ce qui nuit et décourage ce qui est utile, applaudit au mensonge et étouffe le vrai sous l'indifférence ou l'insulte, une nation tourne le dos au progrès, et n'y peut être ramenée que par les terribles leçons des catastrophes (dette gigantesque, faillite du pays, dictature)

Merci, Frédéric Bastiat (mes commentaires étaient en italique).
 

1 commentaire:

Laure Allibert a dit...

What's your point, exactly?